Chaque année en mars, le Mois national du génie célèbre l’excellence des ingénieurs de différentes disciplines à travers le Canada et promeut la profession auprès de la relève. Dans cet article, on vous présente Rémi Parenteau-Cyr, chargé de projet au sein de l’équipe Planification de la mobilité chez Intervia.

Titulaire d’un baccalauréat en génie civil, Rémi Parenteau-Cyr agit dans le domaine de la circulation depuis maintenant plus de 8 ans. Il a participé à la réalisation de nombreuses études d’impacts sur la circulation, notamment des mesures préférentielles pour autobus pour différents organismes publics de transport en commun ainsi qu'une étude de solutions pour l’échangeur Saint-Pierre.

Il a aussi collaboré à la production de multiples analyses et simulations de circulation dans le cadre du projet de l’échangeur Turcot pour atténuer les impacts des travaux sur la circulation. Ses connaissances du domaine de la mobilité, sa maitrise des dossiers et son sens de l’organisation lui permettent de mener à bien des projets variés.

Pourquoi avoir choisi le domaine de l’ingénierie?

J'ai toujours été intéressé par l’ingénierie, c’est un domaine extrêmement vaste qui touche à tous les aspects de la vie et interpelle plusieurs disciplines. Je trouve aussi que le métier d’ingénieur permet d’avoir un bon équilibre entre l’abstrait (les études et analyses) et le concret (l’application sur le terrain). J’apprécie de pouvoir faire les deux dans mon quotidien!

Pourquoi t’être spécialisé en mobilité?

Je suis tombé sur cette spécialité un peu par hasard en cherchant vers quel domaine de l’ingénierie je voulais me spécialiser. Je suis donc allé aux portes ouvertes de l’école Polytechnique et des étudiants de la maîtrise y faisaient une présentation sur la mobilité. J’ai tout de suite su que c’était ça que je voulais faire, alors je n’ai pas hésité et je me suis inscrit au baccalauréat.

Pendant mon parcours, je n’ai suivi que quelques cours en lien avec le transport et c’est vraiment ce que j’ai trouvé le plus captivant, particulièrement le projet de troisième année qui portait spécifiquement sur ce sujet. Ça m’a convaincu de continuer dans cette voie au niveau professionnel par la suite.

Quelles sont les réalisations dont tu es le plus fier?

Je dirais que mes années sur les travaux de l’échangeur Turcot sont parmi les accomplissements dont je suis le plus fier. J’ai également aimé travailler sur différents projets de mesures préférentielles pour bus, comme l’intégration de voies réservées sur certaines artères.

Ce que j’apprécie surtout de ce genre d’études de faisabilité, c’est l’esprit de collaboration entre les experts de différents domaines. L’interdisciplinarité des équipes, formées d’urbanistes, d’architectes, de spécialistes en signalisation et de professionnels de différents secteurs, nous sort de notre zone de confort et nous permet d’avoir une vision globale du projet. Travailler en silo, c’est une affaire du passé! Je pense que le travail d’équipe et la mise en commun de nos compétences sont des facteurs essentiels à la réussite des projets et se reflètent directement dans les résultats sur le terrain.

Quels conseils donnerais-tu aux jeunes/étudiants qui veulent devenir ingénieurs?

De ne pas lâcher! Ce n’est pas un parcours facile, mais ça en vaut la chandelle pour faire quelque chose qu’on aime et qui nous passionne!

Au niveau professionnel, c’est important d’être en mesure d’anticiper des enjeux, de justifier les interventions à réaliser et d’allouer les ressources aux bons endroits en temps réel. Ce sont là des connaissances et des outils que l’on développe tout au long de notre cheminement!